Une minute, s'il vous plait

Tous les ans, à cette époque je m'octroie généreusement une minute d'antimilitarisme primaire qui me conduit à avoir une pensée émue et, j'oserais dire, fraternelle, envers ces quelques milliers de troufions qui sont entrés au service de notre belle Nation en s'engageant avec l'espoir de servir à la grandeur de la France et que l'on a fait chier pendant des semaines lors d'entrainements quasi inhumains à la seule fin de gonfler de plaisir les roubignoles d'une brochette de généraux à l'uniforme rutilant et de milliers de franchouillards qui, sur le bord d'une des plus belles avenues du monde, sont venus voir souffrir quelques exemplaires de notre belle jeunesse défilant, la peur au ventre de commettre un faux pas, sous un soleil de plomb.

Voilà, ça n'a pas duré trop longtemps ... une minute.

(Sergent Laterreur, une BD de Touïs & Frydman)
 

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[pascal]

Ce matin tu as levé le drap haut
Déposé quelques baisers en gerbe
Ranimant la flamme
De mon sexe qui se lève aux couleurs
De tes lèvres rouge-pompier
Tes caresses ouvrent le bal
Mes sens jouent de la fanfare
Ta langue étend l'dard...
Sur ma peau tes mains défilent
Passent en revue
Mes frissons que tu recueilles
Comme émaux
Sensuelles décorations
Je te regarde, avoue
Que rien ne me gêne et râle
De plaisir, et tes mots nus m'en-
Couragent, oui je trique O Laure !!
Nos corps unis forment
Une charnelle parade
Comment dans
Ta bouche ne pas m'insurger
Quand ta langue prise ma bastille
Et mon divin donneur
Explose pour le bouquet final
Puis...se met en berne
Après ce jeu d'artifice
...En ce matin du quatorze je jouis, yeah...!!!


(ce gribouillis a au moins 8 ou 10 ans, mais je le ressors "traditionnellement" en ce jour...)

[Laurence]

Celui où je m'en irais assister au défilé du 14 juillet, celui là où l'on verra marcher les corporations du quotidien, mon boucher, la coiffeuse, le matelassier tapissier, le cordonnier, le tout accompagné par les fifres et tambourins des artistes en tous genres.
Alors je serais contente, infiniment plus que de vérifier le pseudo pouvoir d'une armée qui se veut grande et marche au pas.