La Diablada
Dans les Andes, la fête, la danse, la musique et les libations scandent les moments forts de la vie sociale. Ces manifestations rituelles sont marquées par l'univers agricole et visent à préserver la fertilité des sols, à maintenir l'harmonie avec le surnaturel.
La danse de la Diablada, qui met en scène la luttedu bien contre le mal est ainsi précédée à Oruro de divers rituels rendus à la Vierge mais aussi au "Tio de la mina" et aux wakas (esprits et lieux sacrés) du crapeau, du serpent et de la fourmi pour demander protection et prospérité. Elle est exécutée pendant le carnaval, période de floraison et de renaissance du monde naturel et minier. La procession parcourt la ville et se termine par l'entrée des danseurs dans l'église de la Vierge du Socavon.
Cette danse est aujourd'hui pratiquée dans plusieurs villes de Bolivie, et dans certains pays limitrophes.