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18 avril 2009

Le jardin du parc de Vitré

A proximité du centre historique, ce jardin de style anglais rassemble plus de 50 espèces. A l'origine ce jardin était une partie du parc du château-Marie, résidence de la Princesse de Tarente, veuve d'Henri-Charles de la Trémoille, baron de Vitré. Le recensement des possessions des barons de Vitré en 1681 décrit ainsi le parc : "clos et fermé de murailles dans lequel il y a un beau chasteau ou maison de plaisance nommé Château-Marie (...) et un grand jardin et parterre à fleurs avec quantité de grandes allées couvertes par les arbres". Le 21 décembre 1867, la Ville de Vitré acquiert la plus grande partie de l'enclos du Parc avec la précision suivante : "les promenades du parc seront à perpétuité promenades publiques". Dès le 10 mars 1867, le maire avait soumis au Conseil un projet d'aménagement dressé par Georges Aumont, architecte paysagiste de Paris. Son plan "qui paraît allier le beau à l'utile" est accepté.

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Lieu de promenade, de détente, de contemplation, de jeux, le jardin du parc dispose d'une richesse arborée extraordinaire où s'associent massifs fleuris et de nombreuses fabriques. On peut y découvrir bon nombre d'essences de conifères : cyprès, pin, séquioa, cèdre... Un kiosque à musique borde la pièce d'eau, édifié en 1897. Non loin de là, à proximité du pont de l'île se dresse un remarquable thuya de Californie. Ses 22 mètres de haut et sa couverture du sol de 1800m2 en font un sujet d'une rareté exceptionnelle.

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Sur l'île dont l'accès est marqué par deux frênes pleureurs, le pluviomètre bâti en 1885 abrite un appareil de mesure des précipitations atmosphériques. Sur les berges, un groupe de cyprès chauves, caractérisés par leurs racines aériennes appelées pneumatophores, borde la pièce d'eau. Des massifs floraux en mosaïculture complètent l'aménagement de cet espace. A voir également la volière, la glacière et l'enclos des daims.

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- cliquez sur les photos pour obtenir la taille d'origine -

Source des renseignements historiques et du descriptif : Gralon

Je ne vous conseille évidemment pas l'enclos des daims dont l'exigüité jure dans ce parc et dont les occupants seraient certainement mieux en liberté, mais la richesse des essences présentes et la diversité "physique" des arbres font de ce jardin une source de découvertes pour qui aime la nature. Les photos ci-dessus ont été prises fin février 2009.

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Commentaires
F
Très beau... mais je préférerai toujours la "vraie" nature. Celle de ma forêt natale par exemple.
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