les caténaires de la terreur !
"Les caténaires françaises vendues aux japonais se sont longtemps comportées de façon irritante : elles s'usaient vite, bien plus vite que leurs homologues sises en France. Ce qui fit naître suspicion et désarroi. Mais un jour, on s'aperçut que les ingénieurs japonais plantaient leurs pylônes tous les cent mètres très exactement, alors que les Français se contentaient de les installer à peu près tous les cent mètres. Le système japonais était parfait. Sauf que cette perfection créait un système d'ondes vibratoires de forte amplitude, qui amenait les câbles élastiques à frotter contre les caténaires, d'où l'usure. C'est ainsi que la science conduit à reconnaître la nécessité de l'irrégularité, l'amabilité du désordre, et, pour résumer, la vertu du vers impair."
Cette remarque d'Evelyne Pieiller et l'actualité nous remettent en mémoire la découverte de "l'ultra gauche" par les pandores de l'inénarrable Michèle Alliot-Marie. Il serait souhaitable, pour la justice française, que quelqu'un explique la différence entre vandalisme et terrorisme à nos grands penseurs de la recherche sécuritaire.
Plus généralement, avec sa politique de rafles et d'exclusions de sans-papiers dans des contrées hostiles, de reniements de parole et de sourires adressés aux dictateurs et tortionnaires divers et variés, d'acceptations de relations privilégiées avec des pays dont les dirigeants maltraitent sans vergogne une population qui n'a même pas la possibilité de se plaindre, l'image de la France, patrie des Droits de l'Homme est déjà fortement écornée. Vient s'ajouter à cela le grotesque des poursuites contre un fabriquant de poupées et contre un type qui a eu le tort de mettre par écrit les paroles de Nicolas Sarkozy et de les brandir au passage d'une voiture. Ce n'est vraiment pas la peine d'aggraver notre cas en inventant, pour de fallacieuses raisons de gloriole, des actions terroristes qui n'existent pas.
On savait déjà que les "poupées vaudous" ne tuaient pas, on s'aperçoit, grâce à ce gouvernement, que le ridicule non plus.