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7 mai 2008

Les mondes de Sophie : le carnet d'adresse

Je vous ai déjà parlé de Sophie Calle .
J'aime beaucoup cette femme aux multiples talents et aux trouvailles qui lui permettent d'offrir ses prestations à un public curieux de l'âme humaine.

A l'occasion d'une exposition qui a eu lieu du 19 novembre 2003 au 15 mars 2004, dans la galerie 2 du Centre Pompidou (que je préfère appeler Centre Beaubourg) intitulée "M'as-tu vue", un livre a été édité.


calle

Ce bouquin est passionnant (et beau en plus) dans la mesure où il regroupe des extraits des différentes oeuvres de cette prolifique artiste. Chez Amazon il est à un peu plus de 47 euros, ce qui vous fait un livre de grande qualité pour à peine plus de deux daubes de Paul-Loup Sulitzer, ou 6 bouquins-chiottes de Gérard de Villiers. Ses "productions" sont souvent des défis que l'on pourrait même parfois se lancer à nous-mêmes, comme ça, pour jouer. Si vous parcourez ce livre qui est beaucoup plus qu'un catalogue vous verrez qu'en partant parfois d'une idée simple (suivre un ou une inconnue dans la rue) ou d'un avatar de la vie quotidienne (une rupture sentimentale) on peut aboutir à une véritable aventure.

De temps en temps, je vous ferai pénétrer dans le monde envoutant de Sophie Calle.

J'ai déjà commencé avec l'ouvrage "Prenez soin de vous" il y a six mois.

Aujourd'hui, voici Le Carnet d'adresses.

A la fin du mois de juin 1983, je trouve un carnet d'adresses.
Je le photocopie avant de le renvoyer, anonymement, à son propriétaire, dont les coordonnées sont indiquées sur la page de garde.
Un quotidien m'ayant proposé de réaliser un feuilleton destiné à être publié durant l'été 1983, je décide de contacter certains de ceux dont les noms figurent dans ce carnet et de leur demander de me parler de son propriétaire. J'approcherai ainsi cet homme par leur intermédiaire. J'essaierai de le découvrir sans jamais le rencontrer et de faire de lui un portrait à la durée aléatoire, car elle dépendra du bon vouloir de ses proches à l'évoquer et de la tournure que prendront les évènements.

Son enquête dura vingt-huit jours et entraîna vingt-huit parutions successives. Cela s'intitulait "L'homme au carnet" et ça a été publié dans Libération du 2 août au 4 septembre 1983. 

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