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15 février 2007

Le club des 5

Sur la blogosphère, de temps en temps voyagent des chaînes. Ce sont de petits défis qui circulent de blog en blog et permettent d'ouvrir d'autres sites et d'allonger parfois sa liste de marque-pages ou de favoris, et par là même, d'agrandir son paysage. Une de ces chaînes s'intitule : 5 choses que vous ne savez pas de moi. Je fais donc partie de la liste définie par e-manuel (à qui j'ai piqué le titre du billet). Généralement, celui ou celle qui est choisi commence par prévenir avec l'air désabusé qu'on lui devine derrière son écran : "bon, j'ai encore reçu une "chaîne", j'ai horreur de ça, mais là bon, je vais m'exécuter." Et c'est avec plaisir  qu'il ou elle se prête à l'exercice. Personnellement, je réponds au challenge de bonne grâce, et j'espère que ceux que je choisirai en feront autant.


1 -
Lorsque
j’avais vingt ans, je me suis lancé, avec l’inconscience de celui qui ne doute de rien, dans la construction d’une maison. Avec les 3 francs 6 sous que j’avais à l’époque, j’ai acheté un petit morceau d’un bois qu’un propriétaire du Loiret (région de Courtenay) avait mis en vente. Vu l’état de mes finances, je me suis dit que construire une maison ne devait pas être bien compliqué et facilement réalisable. J’avais en partie raison, ce n’était pas bien compliqué lorsqu’on prend les conseils là où il le faut ; par contre, j’ai usé dans cette tâche 4 ans de week-end et de congés, la quasi totalité de mes potes de l’époque et une partie de ma colonne vertébrale. Au bout d’un certain temps, lorsqu’elle allait enfin être habitable, j’ai jeté l’éponge et l’ai mise en vente. Depuis, j’ai le bricolage en horreur.

DSCN1890


2 -
J’ai été fiché aux RG. Oui, je sais, c’est un peu à la mode en ces sarkoziennes périodes. Moi, c’était en mai 68. Je faisais mon service militaire à Paris comme n’importe quel « planqué ». Je m’étais retrouvé là, bien que n’ayant bénéficié d’aucun piston, parce que, grâce à une incapacité avérée lors de mes classes à me servir d’une arme à feu, j’avais un papier officiel de dispense de port d’arme. Cela m’excluait de fait de toutes les réjouissances inhérentes au service militaire : gardes, défilés, etc. Le seul endroit possible pour un incapable de guerroyer comme moi, c’était l’Etat-Major. Donc, en mai 68, j’ai défilé dans les couloirs de l’Etat-Major avec quelques autres victimes de la conscription au cri de « A bas l’armée ». Un copain, qui lui, officiait aux RG, m’a dit qu’il avait vu passer une fiche à mon nom qu’il s’était empressé de faire disparaître.


Salaires


3 -
Je ne sais pas vous, mais moi, lorsque je fais mes courses, il y a des produits que je n’oublie jamais. Pourquoi ? Eh bien parce que j’ai la phobie de tomber en panne sur ces deux produits-là. Ca doit bien relever des TOC cette chose-là. Ne plus en avoir chez moi relèverait du désastre et, si un jour les commerces de proximités et les hypermarchés qui m’entourent devaient disparaître, je serais près à faire pas mal de kilomètres pour ne pas tomber en panne de moutarde et de papier hygiénique.

DSCN1891

4 -

Un jour madame Claudius me déclare de but en blanc : « j’aimerais bien que tu aies une queue de cheval ». Un peu interloqué par un tel souhait, je me suis aussitôt demandé ce qui avait bien pu le motiver. Il me semblait que tout allait pour le mieux et que, question physique, nous étions satisfaits l’un de l’autre. « oui, a-t-elle ajouté dans la foulée, je n’aime pas tellement quand tu te rases le crâne dés que tu trouves que tes cheveux sont un peu longs. ». Rassuré sur le fait que ce souhait n’était que capillaire, j’ai bien volontiers accédé à sa demande. Lorsque c’est dans le domaine du possible, pourquoi ne pas faire plaisir.

DSCN1889


5 -
Dès que je le peux, j'arrête de vendre ma capacité de travail à mon employeur pour m'adonner à la sculpture. Mine de rien, cette phrase relève de la recherche du dahut. En effet, elle suppose que j'ai assez de talent et de volonté pour vendre mes oeuvres : du talent pour fabriquer des choses vendables (je vous renvoie à mon blog de terre), et de la volonté pour les vendre. Or, à chaque fois que je fais quelque chose qui me plait, je le garde ou je l'offre à quelqu'un que j'aime beaucoup et à chaque fois que je fais quelque chose qui ne me plait pas, j'aurais vraiment mauvaise conscience de l'échanger contre de l'argent.

dahu


Et voilà, c'est avec un plaisir mâtiné de sadisme que je passe le bébé à Honorgate, à la marquise de sade, à Gaston Lebrave, à Fantasio et à Gilonimo

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Commentaires
D
Gilonimo (3/5) et Gaston ont aussi fait leur travail !! !
F
Voila, je viens de rendre mon devoir m'sieur ! <br /> http://lefantasio.com/index.php?2007/02/23/390-cinq-choses-que-vous-ne-savez-pas-de-moi
D
Nous en sommes à 40 Claudius<br /> <br /> tu peux faire passer le message, que nous atteignons les 100 :D
D
C'est en route chez moi, Claudius :)<br /> <br /> A voir, en deux fois !
F
Bon ben puisqu'il le faut, je ne me défilerai pas. Mais tu me le payeras un jour ! (smiley vert dit mrgreen)
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